Son passage aura été express. Nommée fin août conseillère spéciale auprès du ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti, en charge des questions relatives aux bonnes pratiques, Charlotte Bilger n'aura tenu que trois jours, avant d'être remerciée, comme le rapporte Le Canard enchaîné . Le nouveau garde des Sceaux souhaitait se rapprocher de la magistrature après sa nomination.
Comme le précise Le Monde , deux personnalités du monde judiciaire avaient été approchées : le renommé juge d'instruction Renaud Van Ruymbeke, connu pour avoir conduit plusieurs affaires, dont Cahuzac, Karachi ou encore Jérôme Kerviel, mais aussi la juge financière Charlotte Bilger, qui a œuvré au sein du pôle financier du tribunal de Paris. Renaud Van Ruymbeke n'a pas répondu favorablement à la demande de l'ancien ténor du barreau.
Un départ souhaité par la directrice de cabinet
En revanche, Charlotte Bilger a accepté sa proposition. Afin de rejoindre l'équipe d'Éric Dupond-Moretti, elle a même dû faire une croix sur un poste prestigieux qui l'attendait début septembre : la présidence de la cour d'assises de Paris. Du côté du ministère de la Justice, son départ précipité embarrasse. « Son recrutement envisagé n'a pas été à son terme, mais cela n'enlève rien à ses qualités », répond-on du côté de la chancellerie au Canard enchaîné .
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